Faute grave et dépit amoureux
La pression d’un dirigeant, exercée sur le lieu de travail, sur une salariée pour obtenir des explications, en raison d’un possible dépit amoureux, alors que cette dernière avait clairement exprimé sa volonté de ne maintenir que des relations professionnelles, constitue une faute grave pour ce dirigeant.
Les juges du fond avaient relevé qu’au-delà de la relation nouée en dehors du lieu de travail, la salariée visée avait clairement indiqué, à un moment donné, qu’elle souhaitait en rester à une relation strictement professionnelle, mais que l’intéressé avait pourtant encombré son téléphone, et surtout sa messagerie professionnelle, de messages se faisant de plus en plus insistants, n’hésitant pas à faire valoir sa qualité de membre du comité directeur afin d’obtenir un rendez-vous.
Ces articles peuvent vous intéresser
Dans un arrêt rendu le 22 octobre 2025, la Cour de cassation a statué sur l’organe compétent pour signer une...
Lire la suite
Dans un arrêt rendu le 26 novembre 2025, la Cour de cassation a dû se prononcer sur les suites à...
Lire la suite
Est-il moins onéreux d’opter pour une rupture conventionnelle ou d’assortir le licenciement d’une transaction ? Quid si le licenciement préalable...
Lire la suite